Bénédiction

 

Dans la démarche du pèlerin, il convient d’évoquer la place privilégiée prise par les animaux de compagnie : chiens, chevaux, chats, …
Si le paysan, le voyageur, le chasseur, le guerrier a, de tout temps, vécu sous la menace de la rage et des autres périls naturels, il en est de même pour leurs animaux domestiques.  Ceux-ci, des êtres vivants très proches de leur maître, ont été longtemps de bons et loyaux outils, exploités, malmenés parfois.  Il fallait donc faire tout pour les maintenir en bonne santé.  Autrefois comme aujourd’hui d’ailleurs, certaines personnes rabaissent les animaux au rang de choses.  Ce n’est pas le cas du chasseur, du pèlerin, emmenant avec lui son compagnon à quatre pattes afin de le placer sous la protection de saint Hubert…  Il partageait avec lui, le pain bénit et priait pour sa guérison.

Lors des messes solennelles, une large place leur est faite, principalement aux chiens dont, évidemment, ceux de la race mythique des Saint-Hubert.
D’abord, des chiens de toutes tailles et de toutes couleurs sont fièrement exhibés mais aussi fermement tenus par leurs maîtres et maîtresses.  Ensuite, ils savent respecter ce lieu inhabituel et ils ne font pas tellement plus de bruits que les humains qui leur barrent tout leur horizon.

 
 

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Enfin, le grand moment du jour, c’est lorsque Monsieur le Doyen, armé d’un goupillon sacralisé par l’eau bénite, se fraye péniblement un passage dans la foule.  Sortir de la basilique, traverser le parvis, faire le tour de la Place, exige une dextérité… surnaturelle tout en distribuant généreusement quelques gouttes pour l’animal et plusieurs bons mots aux propriétaires !
Saint Hubert fait le reste au milieu d’une fraternité bon enfant mêlant croyances, espoirs d’un futur radieux et folklore bienfaisant.

Si cela vous intéresse, soyez des nôtres un Lundi de Pentecôte, un premier week-end de septembre et bien sûr aussi, un des prochains 3 novembre.